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ble, d’après le caractère de M. Hervey, dit Bélinde.

Oh ! sans doute, c’est une aimable femme : toutes les femmes sont charmantes, comme le disent les journaux, quand elles vont se marier, répondit la douairière. — Mais une aimable femme, cela ne signifie rien ; devinez encore, ma chère Bélinde.

Cherchez donc aussi, lady Delacour, dit Bélinde.

Vous ne devinerez ni l’une ni l’autre, d’ici au jour du jugement…… dernier… s’écria lady Boucher. Je vous dirai donc que M. Hervey va se marier de la manière la plus étrange ! c’est une fille que personne ne connaît, et dont le père s’appelle Hartley. Il donne une fortune considérable à sa fille, il est vrai ; mais personne n’aurait pu supposer que M. Hervey fît attention à la fortune. — Réellement on a de la peine à le croire.

C’est si difficile à croire, que je le