Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/185

Cette page a été validée par deux contributeurs.

M. Vincent, quand même elle serait tout-à-fait décidée en sa faveur ; et qu’elle se regarderait, ainsi que lui, comme parfaitement libre, jusqu’à ce qu’ils fussent mariés. Cette détermination s’accordait avec les principes de lady Anne et de M. Percival ; et lady Delacour ne se lassait jamais d’exprimer directement ou indirectement son admiration pour la prudence et la convenance de leur doctrine. Mais l’observation de cette promesse devenait tous les jours plus difficile ; et on voyait clairement qu’on faisait les préparatifs du mariage d’Auguste Vincent et de Bélinde Portman.

Lady Delacour rappelait la promesse qu’elle avait donnée de féliciter sincèrement le chevalier victorieux ; et elle tâcha de se persuader, ainsi qu’à Bélinde, qu’elle était contente de son union avec M. Vincent. Cependant, elle se trouva moins que jamais bien disposée en faveur de ce dernier, depuis la dé-