de moi, trouveriez-vous aimable de le répéter, sur-tout n’étant point du tout portée à croire que cela fût vrai ?
Oui, non-seulement je trouverai que c’est bien fait, mais je regarde même à présent comme absolument nécessaire que vous m’informiez de ce qui me regarde. Vous pouvez donc me dire sans hésiter ce que vous avez entendu sur mon compte ?
M. Vincent mit alors dans ses mains la lettre suivante, qui était anonyme.
« Imprudent jeune homme ! gardez-vous bien de lier votre sort à celui de la jeune dame qui paraît vous plaire. C’est la plus artificieuse de toutes les femmes : elle a été élevée, comme vous pouvez le savoir de tout le monde, par une tante qui s’est occupée avec succès d’attirer chez elle des jeunes gens riches, afin qu’ils pensassent à épouser ses nièces ; et elle a obtenu par cela même la haine et le mépris de tous les jeunes gens sensés.