Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/153

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et dirai cela jusqu’au dernier jour de ma vie.

Vous parlez très-bien, Mariette, dit lady Delacour.

J’ai toujours pensé que Mariette avait un cœur bon et sensible, dit Bélinde.

Et à présent madame, dit Mariette, que vous savez pourquoi je suis bien aise que rien ne soit terminé, n’est-il pas vrai que bien d’autres que moi pensaient autrement ? — Mais, c’est fait à présent — Et je répète encore que je suis bien aise que tout se soit ainsi passé.

Lady Delacour fixa encore ses yeux pénétrans sur Bélinde, et fut très-contrariée en lisant sur son visage qu’elle approuvait beaucoup plus les réflexions philosophiques de Mariette, qu’elle ne partageait son indignation.

Elle n’est pas jalouse ! pensa lady Delacour ; ainsi, tout est fini pour Clarence. Si une seule étincelle d’amour