Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/135

Cette page a été validée par deux contributeurs.

leur réconciliation, lady Delacour cherchait toujours à faire paraître son mari à son avantage. M. Percival possédait l’heureux talent de faire valoir ceux avec qui il vivait. Lord Delacour avait de l’esprit naturel, un bon cœur, un sens droit. Sa femme, par ses railleries, lui avait ôté toute confiance en lui-même ; il s’était abandonné au mal, croyant ne pouvoir faire le bien. En lui rendant l’estime de lui-même et celle de sa femme, Bélinde croyait assurer leur bonheur mutuel. C’était sur M. Percival qu’elle comptait pour la seconder dans ses vues généreuses : elle consentit donc à attendre lady Delacour pour partir avec elle.