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pour elle une source de nouveaux plaisirs.

Le docteur X. n’avait cependant pas négligé les remarques de Mariette sur les lectures de sa maîtresse. Toutes les circonstance de la nuit où mistriss Freke avait été trouvée ne lui avaient pas échappé, et il était persuadé que les idées superstitieuses nuisaient au courage et à la santé de la malade. Il savait que la dévotion bien entendue pouvait seule guérir cet esprit, affaibli par l’usage trop fréquent de l’opium, et exalté par des ouvrages trop mystiques que lady Delacour avait lus depuis quelque temps. La controverse était entièrement étrangère au docteur ; mais il connaissait une personne qui, par état et par caractère, pouvait répondre à ses vues, et il résolut de saisir le moment favorable pour introduire cet homme respectable chez mylady.

Un matin, lady Delacour se plaignit du désordre qui régnait dans la bibliothèque.

Il nous faudrait un bibliothécaire,