Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/113

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’on allât immédiatement dans le jardin, avec les valets de la maison, pour chercher si l’on ne trouverait point l’empreinte récente des pas d’un homme. Le docteur y courut, et trouva en effet des traces qu’il commençait à suivre lorsqu’il entendit des cris perçans à l’autre bout du jardin.

En se dirigeant vers la voix, ils trouvèrent le vieux jardinier monté sur le mur avec une lanterne.

Oh ! oh ! criait-il, je tiens le voleur ; j’espère que le coquin qui vient me voler chaque nuit mes cerises se sera pris dans le piége : s’il n’a pas la jambe cassée, il a du bonheur.

Le jardinier conduisit le docteur auprès de son cerisier favori.

Là, ils trouvèrent un homme évanoui. Bélinde courut vîte chercher des secours ; mais comme elle s’approchait pour les lui prodiguer, elle fut étonnée de sa ressemblance avec Henriette Freke.