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BÉLINDE.


CHAPITRE XIX.

UNE NOCE.


Bélinde et M. Vincent ne pouvaient s’accorder sur l’étendue des droits que leur assurait le traité, de manière qu’ils étaient toujours en dispute ; ils s’accusaient l’un et l’autre de le rompre. Malgré toutes ces discussions, au bout de quelques semaines, M. Vincent sut, par son adresse ou par son propre mérite, gagner l’estime et l’amitié de Bélinde.

Elle était dans la plus favorable disposition pour M. Vincent. Il proposa un jour une grande promenade à cheval. On adopta sa proposition, et l’on forma le projet d’aller le lendemain voir les rochers de Brinhams-Craggs.

Le lendemain matin ils arrivèrent