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CHAPITRE XVIII.

UNE DÉCLARATION.


Après s’être occupée des enfans de lady Anne Percival, Bélinde se mit à copier un dessin qui représentait lady Anne et sa famille.

Quelle charmante femme ! et quelle charmante famille ! dit M. Vincent en regardant le dessin ; et combien le tableau d’une famille aussi heureuse est plus intéressant que tous ceux qui représentent des bergeries et des combats des dieux !

Oui, dit Bélinde, et combien ce même tableau nous paraît-il plus intéressant encore, lorsque nous sommes certains qu’il n’est point un enfant de l’imagination ! lorsque nous savons que c’est la peinture fidelle d’une mère chérie, et