les mains, il se jeta à genoux, en disant :
Ô maître ! mort pour Juba si Juba s’en va, mort pour Juba !
Et il fondit en larmes : moi irai si le maître veut ! moi veux bien mourir !
M. Vincent commença à croire qu’il était fou ; il l’assura avec bonté qu’il exposerait plutôt sa propre vie que celle d’un aussi fidèle serviteur ; mais il le pressa de lui expliquer quel danger il redoutait en retournant à Harrow-Gate. Juba garda le silence avec effroi.
N’aie donc point peur de me parler, lui dit M. Vincent, je te défendrai si l’on veut te faire du mal ; confie-moi tes craintes, je te protégerai.
Ô maître ! vous pouvoir pas ; moi mourir si je m’en vais, moi pouvoir pas dire un mot de plus ; et, mettant un doigt sur sa bouche, il secoua la tête.
M. Vincent savait que Juba était extrêmement superstitieux, et soupçonnant que cette secrète terreur n’était qu’un