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ner mon consentement. Croyez à la sincère amitié de

Sélina Stanhope. »

Ce n’est point une lettre que mistriss Stanhope vous écrit, c’est un volume, s’écria lady Delacour.

Quoique Bélinde ne fît que la parcourir, elle en lut assez pour en être extrêmement étonnée et vivement choquée.

Vous n’apprenez point de mauvaises nouvelles, j’espère ? dit lady Delacour en la voyant immobile, la tête appuyée sur sa main, et enfoncée dans une profonde rêverie.

La lettre de mistriss Stanhope lui échappa des mains, et, au milieu de la variété des sentimens pénibles et embarrassans que cette lecture excitait en elle, elle conservait assez de force d’esprit pour se résoudre à tout confier à lady Delacour. Rappelée à elle-même par la question de son amie, elle lui répondit