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lui qui est la cause de ma disgrace, avec ses portes ; — car, à présent, madame, je vois bien que je m’étais trompée en vous croyant mon ennemie ; c’est lui qui alla dire par-tout que mylord s’était disputé avec moi pour avoir la clef du cabinet ; et la femme de chambre de mistriss Luttridge, qui est ma cousine, m’a tourmentée de questions, et accablée d’offres de la part de mistriss Luttridge et de mistriss Freke, pour savoir qui était caché dans le boudoir. — J’ai toujours répondu : Personne ; et je leur défie bien de tirer une parole de moi. — Trahir ma maîtresse !… On me trancherait plutôt la tête. Peut-elle, pouvez-vous avoir une telle opinion de moi ?

Non, certainement, dit Bélinde ; vous êtes incapable de la trahir, Mariette ; cependant j’en serai moins sûre lorsque vous l’aurez quittée.

Si ma maîtresse voulait me permettre