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respira, et vola donner les ordres nécessaires.

Dès que le domestique fut parti, lady Delacour se repentit du consentement qu’elle venait de donner ; tout ce qu’on put lui dire pour la calmer ne fit que l’irriter ; elle tomba dans un délire effrayant. Bélinde ne la quitta pas jusqu’à l’arrivée du docteur, et elle refusa constamment l’entrée de sa chambre aux domestiques, que ses cris attiraient.

Au bout de quatre heures, le docteur arriva enfin à la grande satisfaction de Bélinde. Il l’assura qu’il ne voyait aucun danger pour le moment, et il promit de garder fidellement le secret qui lui serait confié. Il attendit que lady Delacour fût devenue plus calme : la voyant endormie, il voulut la quitter ; Bélinde l’arrêta, et le retint.

Je veux vous consulter comme ami, lui dit-elle ; j’aurai une extrême reconnaissance si vous voulez m’assister de