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de compter les battement de son pouls sans qu’elle s’en doute, sans qu’elle vous voie.

— En vérité, Clarence, dites-moi donc comment ; cela pourra m’être utile.

Êtes-vous raisonnable, M. Hervey ? dit Bélinde.

Mon secret est bien simple, reprit-il, et je suis surpris que vous ne l’ayez pas deviné : n’est-il pas possible de compter les pulsations par l’agitation de la poitrine ?

En vérité, dit le docteur, vous faites vraiment un usage trop sérieux d’une futile observation.

Le docteur s’arrêta, regarda autour de lui. On ne peut pas nous entendre, dit-il ; puis fixant Clarence :

Quel dommage, M. Hervey, qu’un jeune homme qui a tant de mérite et de discernement, qui réussirait à tout ce qu’il entreprendrait, ne veuille être rien dans le monde ! pardonnez-moi l’expres-