fier leur position exacte, et, dans un mémoire publié par la Société Royale Hydrographique de Madrid en 1809, il est question de cette exploration dans les termes suivants :
« La corvette Atrevida a fait dans le voisinage immédiat de ces îles, du 21 au 27 janvier, toutes les observations nécessaires, et a mesuré avec des chronomètres la différence de longitude entre ces îles et le port de Soledad dans les Malvinas. Elles sont au nombre de trois, situées presque au même méridien, celle du milieu un peu plus bas, et les deux autres visibles à neuf lieues au large. »
Les observations faites à bord de l’Atrevida fournissent les résultats suivants relativement à la position précise de chaque île : Celle qui est le plus au nord est située à 52° 37′ 24″ de latitude sud et à 47° 43′ 15″ de longitude ouest ; celle du milieu à 53° 2′ 40" de latitude sud et à 47° 55′ 15″ de longitude ouest ; enfin celle qui occupe l’extrémité sud, à 53° 15′ 22" de latitude sud et à 47° 57′ 15″ de longitude ouest.
Le 27 janvier 1820, le capitaine James Weddell, appartenant à la marine anglaise, fit voile de Staten-Land, toujours à la découverte des Auroras. Il dit dans son rapport que, bien qu’il ait fait les recherches les plus laborieuses et qu’il soit passé non-seulement sur les points précis indiqués par le commandant de l’Atrevida, mais encore dans tous les sens aux environs desdits points, il n’a pu découvrir aucun indice de terre. Ces rapports contradictoires ont incité d’autres navigateurs à chercher les îles ; et, chose étrange à dire, pendant que quelques-uns sillonnaient la mer dans tous les sens à l’endroit supposé,