tracé d’un carré ou de tout autre parallélogramme, le plus adaptable à la nature du terrain et d’une étendue suffisante pour loger toute la population, mais pas davantage, — semblant ainsi exprimer leur intention de fermer la colonie à tout vagabond qui n’aurait pas participé au travail du campement. L’un des côtés de la place court parallèlement au bord de la mer et reste ouvert pour les oiseaux qui entrent ou qui sortent.
Après avoir tracé les limites de l’habitation, ils commencent à la débarrasser de toute espèce de débris, ramassant tout, pierre à pierre, et les portant en dehors, mais tout près des lignes d’enceinte, de manière à élever une muraille sur les trois côtés qui regardent la terre. Contre ce mur et en dedans, ils forment une allée parfaitement plane et unie, large de 6 à 8 pieds, qui s’étend tout autour du campement, à cette fin d’établir une sorte de promenoir commun.
L’opération qui suit consiste à partager tout le terrain en petits carrés absolument égaux en dimension. Ils font, pour obtenir cette division, des sentiers étroits, parfaitement aplanis et se croisant à angles droits, à travers toute l’étendue de la rookery. À chaque intersection se trouve un nid d’albatros, et au centre de chaque carré un nid de pingouin, de sorte que chaque pingouin est entouré de quatre albatros, et chaque albatros d’un nombre égal de pingouins. Le nid du pingouin consiste en un trou creusé dans la terre, seulement à une profondeur suffisante pour empêcher son œuf unique de rouler. L’albatros adopte un arrangement un peu moins simple, et élève un petit monticule, haut d’un pied à peu près et