Page:Ebel - Les femmes compositeurs de musique, 1910.djvu/133

Cette page a été validée par deux contributeurs.
113
LES FEMMES COMPOSITEURS

Marx (Berthe). — Compositeur français. Née à Paris, 28 juillet 1859, fille d’un violoncelliste. À peine âgée de neuf ans, elle fut admise comme élève au Conservatoire de musique de Paris, sans l’examen préalable ordinaire, faveur rarement accordée par cette institution.
Auber s’intéressait vivement à ses études. Elle obtint les prix de solfège et d’harmonie et la médaille de piano, qu’elle étudiait avec Mme Retz. Elle devint l’élève favorite d’Henri Herz et fit sous sa direction de tels progrès, qu’à l’âge de quinze ans, elle obtint le premier prix de la classe de piano.
Ses études terminées, elle donna des concerts dans presque toutes les grandes villes d’Europe. Avec la coopération du célèbre violoniste Sarasate, elle a donné plus de quatre cents concerts. En 1894, elle épousa le compositeur et critique Otto Goldschnidt. Ses compositions consistent en morceaux brillants de salon.
Marie, reine d’Écosse. — Née en 1545, morte en 1587. A écrit des airs de chant parmi lesquels « Las ! en mon doux printemps », et « Monsieur le Prévost des Marchands, » eurent grand succès en leur temps.
Massart (Louise-Aglaé née Masson). — Compositeur français et pianiste. Née à Paris, 10 juin 1827, morte en cette ville, 26 juillet 1887. Élève du Conservatoire de musique de Paris, elle eut pour professeurs Mme Coche (1838) et Adam (1839). En 1875, elle fut choisie comme professeur au Conservatoire et succéda à Mme Farrenc. Parmi les élèves de Mme Massart, on peut citer Mmes Roger-Miclos et Clothilde Kloberg. A publié des morceaux de piano et divers arrangements pour violon et piano.
Masson (Élisabeth). — Chanteuse contralto et compositeur. Née en Écosse, au commencement du