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LES FEMMES COMPOSITEURS

tion une aptitude remarquable et telle que je n’en ai pas rencontré de semblable. »

 Ferdinand Hiller dans son « Tonleben, » vol. ii, parle en termes flatteurs de ses compositions, citant principalement ses œuvres 12, 14, 34, 36 et 38 et les chants suivants « Frühlingsgedrange ; » « Abschied ; » « Am Morgen ; » « Scheideblick ; » « Frühlingsahnung ; » « Sängers Lust ; » « An die Entfernte » comme étant d’une beauté remarquable.
 Schumann parle aussi avec éloge du chant « Traumbild » et de ses autres pièces vocales qu’il trouve charmantes.
 Parmi ses compositions pour piano, les suivantes méritent une mention spéciale : Op. 49, Deux Mazurkas ; op. 50, « In der Dämmerung » et « Grand Impromptu, » brillant morceau de concert.
Lang (Marguerite Ruthven). – Compositeur américain. Fille de J.-B. Lang, excellent musicien de Boston. Miss Lang, qui est élève de J.-C.-D. Parker, Paine et Chadwick pour l’harmonie, de son père et de Ph. Scharwenka pour le piano, est certainement un des compositeurs femmes les plus distingués de l’Amérique contemporaine.
 Ses compositions publiées jusqu’à ce jour font bien augurer de l’avenir. Ses œuvres les plus importantes sont : Trois ouvertures de concert, dont « Witichis » op. 10, pour orchestre, a été souvent exécuté par les orchestres symphoniques de Th. Thomas et de Boston. Miss Lang a écrit de la musique de chambre, des morceaux de piano, des chants à plusieurs parties et des romances (Irish love song ; Ghosts ; Irish mother’s lullaby ; Ojala ; Menie ; Arcadie, etc.).
Langhans (voir Japha).
Lannoy (Comtesse E. de). – Compositeur belge. Née