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les vers du nez de cet individu », pensa Bob Eden.

Une heure plus tard, la troupe cinématographique disparaissait sur la route, dans un nuage de poussière. Bob Eden alla trouver Charlie Chan. Dans un coin, derrière la cuisine, il raconta au petit détective, dont les yeux noirs étincelaient, l’entrevue de Madden et de l’acteur Eddie Boston.

— Nous avançons toujours, dit Chan. Comment faire parler Eddie Boston ?

— Paula Wendell va essayer.

— Voilà une excellente idée. En présence d’une jolie fille, quel homme pourrait garder un secret ? Nous fondons là-dessus nos plus vifs espoirs.

Chapitre dix-septième

SUR LES TRACES DE MADDEN.

Une heure plus tard, Bob Eden répondit au téléphone. Fort heureusement, il se trouvait seul au salon. Paula Wendell parlait à l’autre bout du fil.

— Quoi de nouveau ? demanda le jeune homme.

— Rien d’intéressant. Lorsque nous sommes rentrés en ville, Eddie, sans perdre une seconde, a fait ses paquets, payé sa note et quitté l’hôtel. Je l’ai rattrapé en courant. « Écoutez, Eddie, je voudrais vous dire un petit mot. — Impossible pour l’instant, me répondit-il en me montrant la gare. Je prends le train pour Los Angeles. » Et il eut juste le temps de grimper en wagon quand le train démarra.

— Bizarre, observa Eden. En temps ordinaire, il serait retourné avec la troupe