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LIVRE XV

MARINA


I

Déjà les jeux étaient oubliés depuis plusieurs semaines. Fatigué de la contrainte des Grands, Merlin était impatient de se rapprocher de la nature. Dans ce dessein il prit congé des rois et des dieux. Tout petit, il avait fait un vœu. Et lequel ? De se retirer une saison, au milieu de ce qui restait des Grecs d’Homère, parmi les Pallichares, gens retombés en pleine barbarie et qui contrastaient le plus avec les habitants des cours. Ce vœu était sacré et l’empêchait de dormir.

« Ô femmes ! femmes ! Combien faut-il que l’ignorance et les ténèbres se soient appesanties sur ces con-