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Oserai-je dire que je tente ici d’ouvrir de nouvelles routes à l’imagination ? Si c’est là une ambition trop grande, je dois m’en accuser dès la première ligne.

Il y a près de trente ans que le plan de cet ouvrage est fait. J’étais tout imbu des traditions de notre ancienne poésie française alors inédite. Je pensais qu’on peut encore renouveler l’imagination française dans les sources nationales. Cette idée ne m’a plus quitté. Merlin, le premier patron de la France, est devenu le mien.

Ce que j’ai conçu dans la jeunesse, je l’ai exé-