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MERLIN L’ENCHANTEUR.

La colère du barde ne lui a pas ôté l’esprit de justice envers une grande nation et il n’a mis en jeu ces violentes aversions de race que pour rendre plus éclatante la réconciliation finale.

Au reste, ce qui est dit du massacre des bardes et des ressentiments contre les Anglo-Saxons est partout au fond des légendes de Merlin :

« La race saxonne fondra sur nous avec son esprit féroce, et, de nouveau, elle nous détruira cruellement nous et nos villes, » etc.

Insuper incumbet gens Saxona Marte feroci
Quæ nos et nostras iterum crudeliter urbes
Subsertet, etc., etc.


IV.Pages 369–375.

« On choisit pour lutter, » etc.

Le duel de Merlin et des devins du moyen âge appartient à la tradition. J’aurais pu emprunter quelques traits de plus aux prophéties latines. Ces traits auraient peut-être paru trop vifs à notre époque ; je m’en suis abstenu. Les lignes sur le verger aux pommes d’or et sur Morgane sont tirées des chants galliques.

FIN DU TOME PREMIER