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XI

Toi qui me lis, empare-toi à ton tour de ce rameau de coudrier que je te transmets. Prends les fruits que j’ai abandonnés volontairement sur la branche pour te laisser le plaisir de les cueillir toi-même.

Puisse surtout cet ouvrage, auquel je dois tant de jours sereins et regrettés, qui m’ont donné la force de vivre, communiquer la même paix à d’autres que moi !

Je m’en sépare avec peine, comme d’un consolateur.

E. Quinet.


Veytaux, canton de Vaud, 26 Juin 1860.