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DE LA

THÉORIE DES ANALOGUES,

Pour établir sa nouveauté comme doctrine, et son utilité pratique comme instrument.
(Séance du 1er  mars 1830.)

Je viens répondre à l’argumentation dirigée, dans la dernière séance, contre mes écrits, et spécialement contre de certaines règles que j’ai posées en histoire naturelle.

Il faut fermement vouloir, si l’on se propose d’amener son esprit à l’oubli d’allusions pour blesser, à cette parfaite indépendance, qui laisse entièrement aux soins des choses : j’aurai, je me flatte, cette force de caractère.

J’agis même sans de pénibles efforts. Les points à résoudre sont des questions vitales en philosophie, et l’on concevra facilement que seules elles doivent préoccuper mon esprit, et que je ne puisse être sensible qu’à leur influence sur le perfectionnement moral de la société.

Je n’ambitionne point un succès qui tiendrait au talent de bien dire. Je n’emploîrai donc ni art ni précautions oratoires dans mes récits : je veux rester dans le vrai, aussi bien pour moi que pour le