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ORGANISATION DES MOLLUSQUES.

3o  Partie du Rapport lue, retirée, mais présentement littéralement reproduite.

L’altercation au sujet de ce Rapport avait paru à l’Académie, aux assistans, et à M. Cuvier lui-même, épuisée par mes explications amicales, par ma facile concession et par la suppression acceptée d’une partie de mon écrit. Quelques conseils ont fait plus tard changer ces premières dispositions.

M. Cuvier, par son argumentation du 22 février, est donc revenu sur ses premières impressions. « M. Geoffroy-Saint-Hilaire, a-t-il dit, a saisi avidement les vues nouvelles de MM. Laurencet et Meyranx ; il a annoncé qu’elles réfutent complètement tout ce que j’avais dit sur la distance qui sépare les mollusques et les vertébrés, etc. »

L’on n’a pas, sans doute, trouvé les élémens d’un sentiment aussi aigre dans mon Rapport imprimé ci-dessus : on ne les trouvera pas davantage dans le morceau de ce même Rapport que j’avais lu, et dont je m’étais empressé d’admettre la suppression. Cependant il m’importe qu’on en soit bien convaincu ; ce qui m’oblige de recourir à ce morceau que j’avais conservé, et que je donne littéralement, comme il suit.

Cette partie supprimée du Rapport était placée à la suite des mots L’unité de composition organique.


« Cependant, on a pu, et dû sans doute, produire au commencement du 19e siècle, une philosophie toute contraire. Dans un morceau riche de faits, puissant et éclatant de savoir et de sagacité, on énumère tous les