Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
40
ORGANISATION DES MOLLUSQUES.

doctrine, là était le dos, ici le ventre. C’était avoir peut-être justement prononcé quant à la situation de l’animal se mouvant dans son monde extérieur. Cependant qui aurait garanti cette détermination, eu égard à la superposition et au rapport des parties organiques de l’être en lui-même ? Mais cela ne faisait pas même autrefois l’objet d’une question.

Ce l’est devenu plus tard en particulier pour MM. Laurencet et Meyranx. Ils ont pris confiance dans un guide qui était dans la science, dans une méthode de détermination qui offre ses principes pour produire les inspirations et les révélations désirables, qui promet l’autorité de ses succès passés pour bien diriger dans les jugemens à intervenir ; de sorte qu’à la faveur de la marche prescrite par la nouvelle méthode, les recherches sont instantanément scientifiques.

Autrefois on voyait, on anatomisait un animal puis un autre, puis un troisième, etc. ; et le seul a priori, qui servait l’esprit, c’était l’idée de chercher, d’observer, de comparer ; heureux alors si quelques points communs sortaient de ces efforts, étant nettement acquis. On courait, au hasard, la chance de s’élever au caractère d’une proposition générale ; mais présentement avec le secours de la nouvelle méthode de détermination, ces importans résultats de la science arrivent en même temps que se poursuit la recherche des faits générateurs. Ainsi c’était