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SUR LA

NÉCESSITÉ D’ÉCRITS IMPRIMÉS,

Pour remplacer, par ce mode de publication, les communications verbales, dans les questions controversées.


Il y avait urgence : il fallait au plus tôt faire cesser nos plaidoiries successives, et j’ai eu recours à l’impression d’un prospectus dans lequel j’ai annoncé, que dorénavant je ne traiterais les sujets controversés qu’en usant de la voie de la presse. Mon prospectus distribué le 5 avril 1830, à tous les membres de l’Académie royale des sciences, exprimait ma pensée dans les termes suivans, que je reproduis textuellement


Je me trouve à regret engagé dans une polémique avec M. le baron Cuvier sur les points fondamentaux de la science de l’organisation : de son côté, mon savant collègue témoigne en être aussi fatigué et affligé que moi. Dans ces circonstances, des amis de tous les deux, de nos confrères parlent d’intervenir : ils croient qu’il est temps d’arrêter cette lutte d’opinions se choquant par plaidoiries successives : elle pourrait en effet devenir encore plus vive, et compromettre enfin des relations d’amitié si anciennes, et fondées sur des services et une estime réciproques.

Quelques personnes ont imaginé et disent que