diant en histoire naturelle de croire que tout est un, que tout est analogue, et que par un être on peut connaître tous les autres : comme il est plus commode pour un étudiant en médecine de croire que toutes les maladies n’en font qu’une ou deux[1] (arg. à la date du 22 mars). »
Ce qu’il faut aux étudians, tout aussi bien qu’aux savans de profession, c’est d’être dans le vrai. Tout le prix des sciences est là : toute bonne philosophie repose sur cet axiome.
Des recherches constamment suivies et long-temps mûries sur les analogies des êtres ne tendent pas à faire du monde une énigme indéchiffrable !
En définitive, dans les répliques par lesquelles je vais répondre aux argumentations qui m’ont été opposées, je ne m’occuperai que de ce qui importe à tous, que de la science. Jamais d’habileté, toujours de la droiture, la conscience des faits, du soin dans leur narration, une conviction parfaite dans leur groupement, un travail soutenu ; voilà ce qui sera, ce qu’on trouvera, je l’espère, dans cette première publication et les suivantes.
- ↑ Pour mon compte, j’engage les élèves en médecine à s’en tenir à l’enseignement qu’ils reçoivent présentement ; car s’il leur fallait reculer jusqu’à la nosologie de Sauvages, ils ne pourraient suffire à ces milliers de maladies distinguées par ce praticien.