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PREMIER RÉSUMÉ.

sur la considération de nombreuses et énormes différences, en moins d’un côté, en plus de l’autre, que présentent les vertébrés et les mollusques.

M. Geoffroy Saint-Hilaire a commencé la défense de sa doctrine, dans la séance du lundi 1er mars. Il a indiqué avec précision quel est le principe qu’il a soutenu jusqu’ici. D’abord il n’a jamais fait la distinction entre ces deux idées : unité de composition, unité de plan ; et tout ce qu’on a voulu induire des conséquences exagérées auxquelles pourrait conduire leur ensemble, porte tout-à-fait à faux.

Conduit par l’observation seule à reconnaître que tous les animaux sont formés d’après un même système de composition, il a appelé le principe qui exprime cet aperçu, principe de l’unité de composition ; et il ne voit pas ce qu’on pourrait objecter de raisonnable à cette expression. Mais, a-t-on dit, parlez-vous d’identité absolue ou simplement d’analogies, de ressemblances ? « Je n’ai,

    près de leur point de départ. Je ne fais pas là une pure supposition, en ce qui concerne les hauts animaux vertébrés. Et en effet, voyez chez la sole l’anus s’ouvrir derrière les os furculaires ; c’est si près de ceux-ci, que les viscères abdominaux en sont refoulés vers le haut et qu’en partie rejetés par derrière, ils se creusent sous le derme une loge à droite et à gauche de la nageoire anale. Ne croyez pas cependant à un changement de connexion : cette métastase est plus apparente que réelle. Etc. etc. » G. S. H.