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SUR LES OS HYOÏDES.

que nous eussions mis d’empressement et d’enthousiasme dans le témoignage de notre gratitude ! Que de satisfaction nous éprouverions à célébrer d’aussi grands succès ! Mais cette obligation, nous l’avons à un des nôtres, à un anatomiste placé dans nos rangs[1] ; et un autre sentiment, qui est aussi l’accomplissement d’un devoir, nous impose de parler avec réserve du secours tout puissant que, dans ces derniers temps, la doctrine de l’unité de composition a reçu de la théorie du développement excentrique.

Un autre secours inespéré, qui est aussi venu également assurer ma marche, m’a été fourni par mes études sur les monstruosités. Tous les faits de variation que la série des êtres m’avait offerts, la monstruosité me les a aussi donnés dans une correspondance suivie et en quelque sorte régulière, au moyen de ses anomalies qui se répètent sous tant de formes diverses dans le cercle des développemens d’une seule espèce.

Voilà pourquoi et comment je trouve à faire quelques rectifications, relativement à mes anciennes déterminations des matériaux de l’hyoïde. Les annoncer ces rectifications, c’est promettre un travail nouveau : je le réserve pour une autre séance.

Je n’ai pas eu le temps de suivre l’argumentation

  1. M. le docteur Serres.