Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu/106

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
102
NOUVEAUTÉ ET UTILITÉ

J’ai nommé, comme il suit, la chaîne transversale parvenue à son grand complet de sept pièces.

Stylhyal, cératohyal, apohyal, basihyal, apohyal, cératohyal, stylhyal.

Cette chaîne se compose, dans l’homme, des trois pièces ci-après :

Apohyal, basihyal, apohyal.

On voit, dans ce tableau, quelles pièces existent en plus chez le chat et chez les autres mammifères, se posant de même sur leurs quatre extrémités, et quelles, manquent dans l’homme, se tenant et marchant sur ses deux extrémités postérieures.

Mais cependant l’hyoïde de l’homme est-il absolument privé d’appui vers les parties latérales du crâne ? il n’en est pas ainsi. Un ligament, provenant de chaque petite corne ou de l’apohyal, se prolonge latéralement et atteint l’extrémité de l’apophyse styloïde.

Mais, c’est là une circonstance nouvelle pour l’investigation de la théorie des analogues : les mammifères, chez lesquels toute la chaîne transversale est entièrement osseuse, manquent de ce long filet osseux, caractéristique de l’homme seulement. Dans le premier âge, ce filet ne tient point encore au crâne ; c’est donc un os de la chaîne, comme chez les mammifères ; mais, de plus, l’observation