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VUES GÉNÉRALES.

rences respectives de chaque objet seules préoccupaient. Mais aujourd’hui, d’après l’idée nouvellement introduite dans la science qu’il n’y a, philosophiquement parlant, qu’un seul animal plus ou moins profondément modifié dans chacune de ses parties, l’on voit au-delà des faits uniquement oculaires, puisque l’on se propose aussi l’appréciation de leurs modifications. L’étude des différences avait préparé et façonné des matériaux ; celle des rapports, en les employant dans une construction d’ensemble, les élève et les applique à l’édifice des sciences.

Cela posé : et par rapport aux faits de la seconde époque, le service de ces recherches étant échu à un plus ancien travailleur, force fut à M. de Blainville de s’en tenir aux travaux de la première époque.

Ceci explique nos deux points de départ ; comme la diversité de ces vues rend compte de la fréquence de nos luttes scientifiques.

Voici les voies de mon esprit quant à la lactation des Cétacés. Plus grande est la différence des milieux ambians, et plus profonde est la variation pour un même type. Le point à réaliser, la pénétration nécessaire dans ce cas particulier, c’est que le type mammifère puisse accepter, selon ses deux données très différentes, soit l’essence du milieu aquatique pour produire le sous-type des Cétacés, soit l’essence du milieu atmosphérique, pour en former le groupe des Ruminans, par exemple. Cependant, la révélation des faits nécessaires m’enseignait que la solution du problème