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SOUVENIRS D’UNE COCODETTE
l’air fort sot, je suppose, et tout mon sang affluait
au cœur.
Alors ma mère, sans se laisser désarçonner par ma présence, tourna tranquillement la tête sur l’épaule, et me dit, du ton le plus naturel :
— Que faites-vous ici ? Retirez-vous.
Je sortis, écrasée de sa supériorité.
