sont naître et mourir ». Toutes les femmes
ont subi ces épreuves. Je le sais bien. Et,
après la première expérimentation, quelques unes,
le plus grand nombre même, ne s’en
plaignent pas.
La preuve en est qu’elles y retournent.
S’il n’y avait que cela, même avec la plus entière bonne foi qui me les inspire dans ces mémoires, les lecteurs superficiels pourraient regretter le temps employé à les lire. Pour moi, je ne sais rien au monde de plus saisissant et de plus poignant que ces choses banales docilement subies par chacun de nous et dont nul ne s’est jamais avisé de faire l’analyse. C’est là ma seule excuse pour avoir eu l’idée de relater tant de détails intimes.
Je finirai ce chapitre par un dernier mot.
Quand mon tendre époux s’endormit après six assauts successifs, je me trouvai tout ensanglantée.