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amies fidèles et qui ne trahissent pas, consolatrices divines qui versent au cœur troublé la sérénité, qui soufflent à l’homme l’esprit de justice et de tolérance, et sont entre les âmes un trait d’union fécond et fort. Ce sont elles qui rendent M. Jules Simon indulgent et résigné, et, au soir de sa vie, lui font juger sans colère et sans amertume les adversaires des jours belliqueux, dont quelques-uns l’aiment et qui tous l’admirent, dans son existence de sage, modeste et familiale, embellie par le prestige d’une gloire méritée.