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chien de belgique
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ventre en s’abritant derrière les buissons ou les monticules qu’ils trouvaient et ouvrirent le feu. Mais les hommes chargés des batteries ne purent point se cacher. Ils durent actionner leurs mitrailleuses et courir leur risque.

On n’eut pas le temps de dételer les chiens, aussi furent-ils simplement retournés pour laisser accomplir derrière eux le tumulte de la bataille pendant que leurs mitrailleuses grondaient à leurs côtés. C’était très dur à soutenir et plusieurs d’entre eux auraient pu s’enfuir si ce n’était qu’une demi-douzaine d’hommes avaient été requis pour retenir les chiens solidement par la tête en se tenant accroupis auprès d’eux.

Des balles se mirent à siffler autour de leurs oreilles et faire « plouf ! plouf ! » dans le sol tout prés d’eux. De temps à autre un homme tombait silencieusement ou en poussant un cri perçant et, en face, à droite,