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pierrot

Les maisons apparurent plus rapprochées les unes des autres et il y avait plus d’animation dans les rues.

Pierrot n’avait jamais vu autant de monde et il trouvait tout cela si intéressant et si excitant qu’il fallut les efforts combinés de Luppe et de mère Marie pour le faire continuer à marcher devant lui.

Ils étaient partis le matin un peu avant quatre heures. Une heure et demie plus tard, Pierrot se trouva dans la ville elle-même, avec des maisons s’alignant de façon ininterrompue de chaque côté de la rue.

Le bruit était croissant aussi et Pierrot était heureux de trotter en sécurité avec son flanc droit touchant le brancard de Luppe.

Il aurait eu peur si ce n’avait été la rassurante présence de Luppe et de mère Marie qui ne paraissaient pas du tout troublés.

Arrivés au coin d’une rue qui traversait l’avenue, ils furent arrêtés par un agent de