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PIERROT

le temps froid, ses aboiements devinrent plus profonds et moins aigus et les poils rudes commencèrent à se montrer à travers sa douce toison de chiot. Pierrot grandit rapidement et devint un beau gros chien noir et blanc avec des taches rousses au-dessus des yeux, sur le museau et aux pattes de devant.

Pierrot ne pouvait encore porter petite Lisa sur son dos comme le faisait si aisément le vieux Luppe, mais il semblait suffisamment grand à Henri pour quoi que ce soit et le gamin était très impatient de voir commencer sérieusement l’éducation de Pierrot. Alors Grand-Père, en ses heures de loisir, construisit une petite voiture-jouet et un harnais pour Pierrot, et lui et Henri commencèrent les leçons.

Au début, Pierrot était très indocile et paraissait désireux de se coucher lui-même dans la voiture, mais après quelque temps Grand-Père lui fit comprendre qu’il devait