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PIERROT

mère Marie trouva des casseroles et des plats et encore d’autres choses dont ils pourraient se servir, notamment, son poêle de cuisine en fonte, quoique fendu mais dont les morceaux tenaient encore ensemble. La provision de grain et de légumes, hélas ! était brûlée et perdue ; à peine en restait-il un peu qui pût être consommé.

Grand-Père plaça le poêle dans la cabane et y disposa une table rudimentaire, des bancs et des couchettes. Il avait un cœur vaillant dans sa vieille poitrine, Grand-Père, et quoiqu’il ne parlait pas beaucoup il empêchait mère Marie de se désespérer. Ensuite ils se mirent tous au travail pour ramasser de l’herbe sèche et du foin pour leurs couchettes et, à la tombée de la nuit, leur pauvre petit abri fut prêt.

Quelques jours plus tard, ils entendirent à nouveau le bruit des pas sur la route et de leur porte, virent une