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PIERROT

des poutres calcinées subsistaient. Il flaira parmi les ruines pendant un moment avec une inquiétude grandissante et alors, tourna alentour vers les petites dépendances. Elles aussi avaient disparu, mais tout près se trouvait une cabane qu’il ne se souvenait pas avoir connue.

La nuit venait de nouveau et Pierrot se sentait très épuisé, abandonné et sans espoir. Était-ce donc cela le dénouement sans résultat de son long et pénible effort ? Où était la jolie petite maison avec les gens qu’il aimait et la confortable écurie où il couchait ? Tout cela s’était-il donc évanoui en fumée ?

Pierrot se traîna désespéré vers l’étrange petit abri et flaira par l’interstice sous la porte. Soudainement quelque chose de cette odeur lui causa une frénétique exaltation. Il se mit à gratter vigoureusement à la porte et donna de la voix en aboiements courts et aigus.