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II
INTRODUCTION


tions n’étaient pas faites pour lui concilier la faveur du puissant parti clérical. Duvernet a d’ailleurs placé souvent ses diatribes dans la bouche d’un personnage créé par lui et auquel il a donné le juste nom de M. Guillaume le Disputeur. C’est le type du contradicteur quand même, plaidant avec conviction la cause du mariage devant une jeune fille qui va prendre le voile, et avec non moins de conviction la cause du célibat éternel devant une jeune fiancée. Les boutades de M. Guillaume ne sont pas sans agrément.

Un ouvrage cependant porte la signature de l’abbé Duvernet, c’est l’Histoire de la Sorbonne, dans laquelle on voit l’influence de la théologie sur l’ordre social. (Paris, Buisson, 1790, 2 vol. in-8.) Étouffé à son apparition par la coalition que l’auteur combattait, cet écrit a perdu ensuite toute son actualité ; les éditions en sont devenues fort rares.

Quant aux deux spirituelles facéties que nous réimprimons, elles furent publiées, sans nom d’auteur, sous les titres suivants :