Page:Duvernet - Les dévotions de Mme de Bethzamooth ; La retraite de la marquise de Montcornillon, 1913.djvu/113

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
99
LES DÉVOTIONS DE Mme DE BETHZAMOOTH

Tout ce qu’on peut dire du beurre et du miel, dont parle Isaïe, c’est que la qualité de ces aliments a dégénéré ; c’est aussi ce qu’on peut assurer de bien des choses autrefois respectées, aujourd’hui avilies, méprisées, et méritant de l’être.

Il en est du beurre, qui a perdu la vertu de donner la sagesse, comme du foie de brochet, qui a perdu celle de chasser le Diable.

Bon Dieu, que les hommes sont sots !


FIN

P.-S. — J’étais à la Bastille lorsque j’écrivis ces vérités et ces fadaises, et je riais en les écrivant.


Bibliothèque des curieux, Vignette-longue-02
Bibliothèque des curieux, Vignette-longue-02