tage s’ouvrit et la tête d’un domestique apparut :
— Que voulez-vous ? demanda une voix.
— Nous voulons parler sans tarder à Monsieur Montluc… il s’agit d’une affaire de la plus haute importance.
— L’heure est bien tardive, reprit la voix. Revenez demain matin.
— Je vous l’ai dit reprit Harry, il s’agit d’une affaire importante et je dois absolument parler à votre maître à l’instant.
— Qui êtes-vous ?…
Harry hésita. Il semblait fort perplexe. Enfin, il répondit.
— Mon nom ne lui apprendrait rien, je lui suis inconnu.
Le domestique avait remarqué l’hésitation de Harry et dit, sur un ton de méfiance qui n’échappa pas à son interlocuteur :
— Mon maître ne reçoit jamais personne à pareille heure.
Et il referma la fenêtre.
— Finissons-en, s’écria Harry avec colère, enfonçons cette porte.
Deux aventuriers s’avancèrent et, tirant une hache de leur ceinture, attaquèrent l’huis avec force.
La pluie tombait toujours à torrents et le vent s’engouffrait dans les manteaux des sept