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Surprises.


Le lendemain matin, le chevalier d’Arsac s’éveilla gai comme un pinson, affamé comme un lion.

Il se souvint qu’il n’avait pas soupé la veille et qu’il avait à peine dîné.

— Bast ! se dit-il, la dame de céans m’aura vraisemblablement préparé un petit déjeuner tout à fait choisi.

Il se leva.

Un joyeux rayon de soleil illuminait les fenêtres. La tempête de la veille avait balayé le ciel qui apparaissait d’un azur limpide.

Le chevalier se sentait frais et dispos. Il avait faim, mais il avait aussi soif de grand air, d’espace, d’infini…

Il avait hâte de monter à cheval.

Il se livra à ses ablutions, puis ayant chaussé ses bottes, fait résonner ses éperons et pris ses armes, il sortit, tout équipé, de sa chambre.

Il heurta dans l’escalier un policeman effaré :

— Qu’y a-t-il donc ? demanda-t-il.

Mlle  Montluc a disparu !

— Disparu !

— Oui. Tout fait présumer qu’on l’a enle-