Page:Duval-Thibault - Les deux testaments, 1888.djvu/97

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
104
LES DEUX TESTAMENTS

vois bien, ses parents ne voudraient jamais consentir.

Ils croiraient que je ne recherche que sa fortune, moi qui voudrait la voir pauvre pour pouvoir lui offrir ma vie.

Non, ils ne voudraient pas croire que je l’aime pour elle-même. Elle ne le croirait peut-être pas elle-même.

Comment donc pourrai-je faire pour lui prouver mon amour ?

Cher ange, si elle savait seulement combien je l’aime !

Et le pauvre amoureux se perdait dans des réflexions infinies.