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LES DEUX TESTAMENTS

tes ses peines et ses misères et de lui dévoiler le véritable caractère de son gendre qu’elle commençait à démêler de plus en plus.

Mais une pensée décourageante l’en dissuada.

— Il ne me croira pas, se dit-elle.

Elle se sentit vaincue et donna son consentement au projet qui devait disposer de la destinée du jeune orphelin.

Le bon père, heureux d’avoir réussi dans ce qu’il croyait une bonne œuvre, prit congé d’elle en la félicitant sur sa bonne volonté et sa sagesse.