l’admiraient en passant et souhaitaient d’en faire de semblables.
Les deux fauvettes étaient enchantées de leur ouvrage ; elles venaient de le terminer, et elles s’arrêtèrent un moment en contemplation devant leur petit chef-d’œuvre :
« Bjie, bjie, bjie ! » fit la femelle, ce qui signifiait :
« Il est bien joli, n’est-ce pas ? »
Et le mâle répondit :
« Bjie, bjie, bjie ! oui, je crois que nos petits y seront très heureux. »
Puis, il entonna une chanson bien gaie, bien vive, que sa petite compagne écouta avec ravissement.
Tout entiers à leur joie, les gentils oiseaux ne virent pas deux vilains yeux qui les regardaient à travers la feuillée. Ils ne savaient pas qu’un gros oiseau venait de se poser sur une branche d’arbre, juste au-dessus du buisson d’aubépine, et ils ne se doutaient guère du regard méchant que