« En voilà une autre, » dit Jeanne, « et encore une là-bas. »
— « Oui, » dit Maman ; « les hirondelles sont arrivées. Quel bonheur ! n’est-ce pas ? »
— « D’où viennent-elles, Maman ? » demande Pierrot.
— « Elles viennent des pays chauds. Les hirondelles ne peuvent pas supporter le froid ; et elles quittent la France en automne pour aller passer l’hiver dans les pays chauds. Elles reviennent en France au printemps. »
— « Elles aiment mieux la France que les autres pays, n’est-ce pas, Maman ? » demande Pierrot.
— « Je ne sais pas, » répond en riant Maman : « elles ne me l’ont jamais dit : mais je pense qu’elles aiment beaucoup la France, puisqu’elles y reviennent tous les ans. »
— « Je voudrais être une hirondelle, dit Jean, » pour voler haut haut, comme celle qui est juste au-dessus de ma tête. »