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amour vainqueur


 
« Nos chambres de feuillage en halliers sont changées ;
L’arbre où fut notre chiffre, est mort ou renversé ;
Nos roses dans l’enclos, ont été ravagées
Par les petits enfants qui sautent le fossé.
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« Mais toi, rien ne t’efface, amour ! toi qui nous charmes !
Toi qui, torche ou flambeau, luis dans notre brouillard !
Tu nous tiens par la joie, et surtout par les larmes ;
Jeune homme, on te maudit, on t’adore, vieillard.