Page:Duru et Chivot, Madame Favart.djvu/98

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
COTIGNAC, aux fifres et aux trompettes

Rompez les rangs !…

TOUS, rompant les rangs.

Vive le major !

COTIGNAC.

Très-bien !

JOLICŒUR, aux autres.

Enfin… nous allons donc savoir…

Il se dirige vivement vers la tente de gauche et va pour soulever le rideau.

COTIGNAC.

Hé ! là-bas, Jolicœur… Qu’est-ce que vous faites là ?

JOLICŒUR.

Pardon, major, je regardais…

COTIGNAC.

Qu’est-ce que vous regardiez ?…

SANSQUARTIER.

Ne vous emportez pas, major… C’est Larissolle qui prétend qu’une femme a passé la nuit sous cette tente.

LARISSOLLE.

Un peu que je le prétends… puisque je l’ai vue…

JOLICŒUR, vivement.

Une femme !… une femme !… Est-ce vrai… monsieur le major ?

COTIGNAC, l’imitant.

Une femme… une femme !… voyez-vous, ce blanc-bec, comme il prend feu. Eh bien ! oui, c’est vrai, une femme et une femme charmante.

TOUS, l’entourant.

Qui ça ?… qui ça ?…